Appel à projets "Numérique pour l'Exascale"
Le programme NumPEx lance son premier appel à projets destiné à soutenir des avancées dans le domaine du calcul haute performance (HPC), de l’analyse de données haute performance (HPDA) et de l’intelligence artificielle (IA). Ce programme de recherche France 2030 vise à développer des logiciels capables d’exploiter les futures machines exascales et à préparer les principaux codes d’application scientifiques et industriels.
Cet appel s’articule autour de trois axes :
- Méthodes, algorithmes et logiciels émergents en IA pour le calcul scientifique et HPC pour l’IA.
- Modèles de programmation adaptés aux architectures accélérées.
- Workflows pour l’analyse des données scientifiques, avec le projet SKA comme cas d’usage.
Cet appel à projets est doté d’un budget de 4 millions d’euros. Il financera 1 à 2 projets par axe, pour une durée maximale de 48 mois.
Le montant de l’aide demandée devra être d’un montant minimum de 500 k€ et d’un montant maximum de 1 M€ suivant le thème du projet.
Un même responsable du projet ne pourra être porteur que d’un seul projet du PEPR, y compris les projets ciblés.
Date limite de candidature : 1er avril 2025.
2023 Rapport annuel d'Inria : NumPEx, un programme visant à renforcer les capacités de calcul exascale
Publié en juin dernier, le rapport annuel de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numériques (Inria) nous offre un panorama des actions et résultats de recherche de leurs équipes et laboratoires. Désigné en 2024 comme le coordinateur de l’Agence de programmes « Numérique logiciel », Inria est un acteur incontournable de la recherche française en sciences informatiques. Inria œuvre pour inscrire la France dans la dynamique européenne via la recherche et l’innovation de ses équipes-projets et des collaborations avec les autres organismes de recherche.
Parmi les temps forts d’Inria en 2023, nous retrouvons un panel des programmes de recherche France 2030 co-pilotés par Inria, dont fait partie NumPEx !
Retrouvez-nous page 10 du rapport annuel 2023.
2023 – Rapport d’activité Inria (version française)
2023 – Annual Report Inria (version anglaise)
© Guillaume Martel / CEA
NumPEx mis en lumière dans le rapport d'activité 2023 de GENCI
Dans le domaine de la recherche et de l’innovation, GENCI est un acteur clé dans le paysage du calcul intensif en France. Créé en 2007, il a pour mission de mettre à disposition de la communauté scientifique française des ressources de calcul intensif parmi les plus puissantes au monde : notamment les supercalculateurs Jean Zay, Joliot Curie et Adastra. Ces ressources permettent aux scientifiques d’effectuer des simulations numériques complexes et d’analyser des volumes de données massifs, crucial pour des avancées dans divers domaines tels que la climatologie, la physique des particules, la biologie, et bien d’autres.
Récemment, GENCI a publié son rapport d’activité 2023 : et l’un des évènements marquants de l’année a été le lancement de NumPEx !
Retrouvez NumPEx page 20 du rapport d’activité 2023 de GENCI.
2023 – Rapport d’activité GENCI (version française)
2023 – Annual Report GENCI (version anglaise)
© Cyril FRESILLON / IDRIS / CNRS Images
L'édition 2024 du Workshop d'InPEx
Retrouvez toutes les présentations sur le site d'InPEx ici
Le Barcelona Supercomputing Center et NumPEx ont eu le plaisir de réunir la communauté InPEx à Sitges, en Espagne. Du 17 au 19 juin, le workshop a rassemblé une centaine d’experts en calcul haute performance venant d’Europe, du Japon et des États-Unis.
Cet événement était l’occasion parfaite pour discuter de l’état de l’art, des projets et des programmes sur l’Exascale et post-Exascale, de présenter les dernières réalisations des groupes de travail InPEx depuis l’édition précédente du workshop et de travailler ensemble sur les prochaines étapes d’InPEx.
Si vous souhaitez en savoir plus, toutes les présentations sont disponibles sur le site web de l’InPEx.
Crédit photo : Corentin Lefevre/Neovia Innovation/Inria
Le premier atelier du groupe de travail NumPEx Accelerator
On June 12-13th 2024, the Accelerator working group held the workshop « Programmation GPU » to take a first review of the current situation.
Cet atelier a été l’occasion idéale d’avoir une vue d’ensemble des différentes approches actuellement disponibles pour une utilisation efficace des GPU, y compris la programmation directe, les bibliothèques, les cadres et les méthodes basées sur les tâches.
L’atelier a permis aux participants de repartir avec une compréhension claire des avantages et des inconvénients de chaque approche et de bénéficier d’idées et d’expériences avec différents codes dans le cadre de ces approches.
Vous trouverez ci-dessous tous les documents de présentation et les enregistrements vidéo de la journée, qui s’est déroulée en français.
Introduction et contexte
Both presented by Samuel Thibault, professor at Université de Bordeaux
Overview of GPU approaches
- Approche framework: Arcane, API accélérateur
Gilles Grospellier, CEA researcher - Approche bibliothèque: GPU Programming through external scientific libraries
Florent Pruvost, Inria researcher - Approche langage: Kokkos / OpenMP
Julien Bigot, CEA researcher - Approche tâches, StarPU
Samuel Thibault, professor at Université de Bordeaux
Session Retex : retour d'information et expériences
- Retex – Approche tâches pour l’algèbre linéaire GPU + distribué
Antoine Jego, professeur à la Sorbonne Université - Retex – Approche tâches pour l’algèbre linéaire GPU + I/O, out-of-core, composition (Chameleon)
Florent Pruvost, chercheur à l’Inria - Retex – Approche OpenACC : YALES2
Vincent Moureau, chercheur au CNRS - Retex – Approche OpenACC : Portage d’un code Fortran CFD HPC vers (AVBP)
Joeffrey Legaux, ingénieur au CERFACS - Retex – Approche Kokkos : Dyablo, Un nouveau code AMR agnostique pour Exascale utilisant Kokkos
Arnaud Durocher, chercheur et ingénieur au CEA - Retex – Rust et OpenCL pour le portage GPU (minicl)
Philippe Helluy, professeur à l’Université de Strasbourg
Contributions au programme NumPex et appel à propositions
- Contributions prévues au sein du PEPR NumPEx
Samuel Thibault, professeur à l’Université de Bordeaux - Brainstorming sur l’appel à propositions du GPU
Image de titre : © George Kedenburg / Unsplash
Deuxième atelier de co-conception et de co-développement d'Exa-DI sur le « Maillage adaptatif structuré par blocs @Exascale ».
Le deuxième atelier de co-conception/co-développement du projet Exa-DI (Développement et intégration) du PEPR NumPEx était dédié au motif algorithmique « Maillage adaptatif structuré par blocs @Exascale ». Il a eu lieu les 6 et 7 février 2024 au « Grand Amphi » de l’Institut de Physique du Globe de Paris à Paris.
Cet atelier en présentiel a rassemblé, pendant deux jours, les membres d’Exa-DI, les membres des autres projets NumPEx (Exa-MA : Méthodes et Algorithmes pour l’Exascale, Exa-SoFT : Logiciels et Outils HPC, Exa-DoST : Logiciels et Outils Orientés Données pour l’Exascale et Exa-AToW : Architectures et Outils pour les Workflows à Grande Échelle), les démonstrateurs apllicatifs (ADs) de divers secteurs de la recherche et de l’industrie, ainsi que des experts pour discuter des avancées et des orientations futures pour le maillage adaptatif structuré par blocs à l’exascale.
Cet atelier est le deuxième de la série des ateliers de co-conception/co-développement dont l’objectif principal est de promouvoir les stratégies de co-développement de la pile logicielle pour accélérer le développement à l’exascale et la portabilité des applications de science et d’ingénierie computationnelles. Les discussions ont porté sur les défis du processus de co-conception et de co-développement, les questions clés et les problématiques sous-jacentes afin de créer des liens entre NumPEx et les applications, ainsi que sur les initiatives promouvant la durabilité de la pile logicielle à l’exascale, en mettant l’accent sur la collaboration et l’innovation.
Sessions principales
- Introduction et contexte : mise en place du thème principal de l’atelier.
- Présentation des participantes et participants : permettant aux participantes et participants de se présenter et de présenter leurs intérêts.
- Diverses sessions techniques : ces sessions ont présenté des exposés sur des sujets tels que l’évaluation des performances à l’exascale et les avancées dans les simulations à l’exascale pour différentes applications comme les simulations astrophysiques, les fronts de flamme et les interfaces gaz/liquide, ainsi que les simulations dynamiques moléculaires à long terme avec des champs de forces polarisables. De plus, deux experts ont donné des présentations sur les bibliothèques Samurai et Hercule, et un développeur du code WarpX Particle-In-Cell, massivement parallèle et open-source, a présenté ses retours d’expérience sur la mise en œuvre du cadre AMReX.
- Discussions et tables rondes : ces sessions ont offert des opportunités aux participants de s’engager dans des discussions et de partager des idées sur les sujets présentés.
Conférencières et conférenciers invités
- Jean-Pierre Vilotte, chercheur CNRS et membre d’Exa-DI, qui a présenté le contexte introductif de l’atelier.
- Maxime Delorme & Arnaud Durocher, chercheurs CEA, présentant Dyablo, un code AMR pour les simulations d’astrophysique à l’ère de l’exascale.
- Loic Straffela de l’Ecole Polytechnique, discutant de l’optimisation des performances d’I/O pour le code AMR.
- Igor Chollet enseignant-chercheur à Sorbonne Université, présentant ANKH, une alternative scalable aux approches basées sur FFT pour le calcul d’énergie sur les architectures exascale à base d’accélérateurs.
- Loic Gouarin, de l’Ecole Polytechnique, présentant SAMURAI : Maillage adaptatif structuré et multi-résolution sur Algèbre d’Intervalles.
- Luca Fedeli, chercheur CEA, discutant de la mise en œuvre d’AMReX pour WaprX, un code Particle-In-Cell pour l’ère de l’exascale.
- Vincent Moureau, chercheur CNRS, abordant l’Adaptation Dynamique de Maillage de grilles non structurées massives pour la simulation de fronts de flamme et d’interfaces gaz/liquide.
Résultats et impacts
Un résultat très intéressant et stimulant qui a été discuté et décidé lors de cet atelier est la mise en place d’un groupe de travail pour traiter une suite d’applications proxy et de mini-applications partagées et bien spécifiées pour ce motif algorithmique. Plusieurs équipes de démonstrateurs applicatifs (AD) ont exprimé leur intérêt à participer à ce groupe de travail qui est en cours de formation et dont la première réunion devrait avoir lieu bientôt.
Les discussions nous ont permis de déterminer les différents objectifs de ce groupe de travail. En particulier, les critères des mini-applications et des applications proxy communes qui seront construites ont été définis. Elles doivent :
- Représenter des algorithmes, des structures de données et des agencements, ainsi que d’autres caractéristiques computationnelles et de communication à travers les différents démonstrateurs aplicatifs.
- Exploiter et intégrer des suites logiques de composants logiciels (bibliothèques, cadres, outils).
- Mesurer les niveaux d’interopérabilité, les gains de performance et/ou le compromis entre les composants, la portabilité des performances, la scalabilité et la qualité logicielle.
- Développer des méthodologies de collaboration et de partage d’intégration continue et de benchmarking avec des outils de performance standardisés pour guider les optimisations, ainsi que des métadonnées de référence et des modèles de spécifications.
Le deuxième objectif principal de ce groupe de travail, qui est également un objectif principal de la série des ateliers, est d’identifier les ressources humaines et les expertises requises pour l’équipe de Calcul et de Données (CDT) qu’ Exa-DI va former et déployer. Dans le processus de co-conception/co-développement, le CDT assurera l’interface entre les projets NumPEx et les équipes des ADs pour mettre en oeuvre la co-conception et le co-développement de la suite de mini-applications et d’applications proxy, ainsi que des modèles de données de référence pour le partage des spécifications et des résultats de benchmarking/testing.
Participantes et participants
- Jean-Pierre Vilotte, chercheur CNRS et membre d’Exa-DI
- Valérie Brenner, chercheuse CEA et membre d’Exa-DI
- Jérôme Bobin, chercheur CEA et membre d’Exa-DI
- Mark Asch, enseignant-chercheur à l’Université Picardie et membre d’Exa-DI
- Julien Bigot, chercheur Inria et membre d’Exa-DI
- Karim Hasnaoui, chercheur CNRS et membre d’Exa-DI
- Christophe Prud’homme, enseignant-chercheur à l’Université de Strasbourg et membre d’Exa-MA
- Hélène Barucq, chercheuse Inria et membre d’Exa-MA
- Isabelle Ramière, CEA et membre d’Exa-MA
- Vincent Faucher, CEA et membre d’Exa-MA
- Christian Perez, Inria et membre d’Exa-MA
- Raymon Namyst, Université de Bordeaux et membre d’Exa-SoFT
- Alfredo Butari, CNRS et membre d’Exa-SoFT
- Marius Garenaux, Université de Rennes et membre d’Exa-AToW
- Olivier Martineau, Université de Rennes et membre d’Exa-AToW
- Vincent Moureau, CNRS et démonstrateur d’application
- Maxime Delorme, CEA et démonstrateur d’application
- Arnaud Durocher, CEA et démonstrateur d’application
- Allan Sacha, CEA et démonstrateur d’application
- Damien Chapon, CEA et démonstrateur d’application
- Grégoire Doeble, CEA et démonstrateur d’application
- Dominique Aubert, Université de Strasbourg et démonstrateur d’application
- Olivier Marchal, Université de Strasbourg et démonstrateur d’application
- Igor Cholet, Université Paris 13 et démonstrateur d’application
- Jean Philippe Piquemal, Sorbonne Université et démonstrateur d’application
- Louis Lagardère, Sorbonne Université et démonstrateur d’application
- Olivier Adjoua, Sorbonne Université et démonstrateur d’application
- Stefano Frambati, Total Energies et démonstrateur d’application
- Luca Fedeli, CEA
- Loic Strafella, École polytechnique
- Loic Gouarin, CNRS
- Marc Massot, École polytechnique
- Pierre Matalon, École polytechnique
- Geoffroy Lesur, CNRS et membre du PEPR Origines
Premier atelier de co-conception et de co-développement d'Exa-DI sur « Discrétisation efficace pour EDP@Exascale »
Le premier atelier de co-conception/co-développement du projet projet Exa-DI (Développement et intégration) du
PEPR NumPEx avait pour thème « Discrétisation efficace pour EDP@Exascale » et s’est déroulé les 7 et 8 novembre 2023 à l’Amphithéâtre J. Talairach (Neurospin) du CEA Saclay à Gif-sur-Yvette.
Cet atelier en présentiel a réuni pendant deux jours les membres d’Exa-DI, les membres des autres projets NumPEx (Exa-MA : Méthodes et Algorithmes pour l’Exascale, Exa-SofT : Logiciels et Outils HPC, Exa-DoST : Logiciels et Outils Orientés Données pour l’Exascale et Exa-AToW : Architectures et Outils pour les Workflows à Grande Échelle), les démonstrateurs applicatifs (ADs) de divers secteurs de la recherche et de l’industrie, ainsi que des experts pour discuter des avancées et des orientations futures pour la discrétisation efficace des équations aux dérivées partielles (EDP) basées sur la physique à l’exascale.
Cet atelier est le premier des ateliers de co-conception et de co-développement dont l’objectif principal est de promouvoir les stratégies de co-développement de la pile logicielle pour accélérer le développement à l’exascale et la portabilité des applications de science et d’ingénierie computationnelles. Les discussions ont porté sur les défis du processus de co-conception et de co-développement, les questions clés et les problématiques sous-jacentes en établissant des liens entre NumPEx et les applications, ainsi que sur les initiatives promouvant la durabilité de la pile logicielle à l’exascale, en mettant l’accent sur la collaboration et l’innovation.
Sessions principales
- Introduction et contexte : mise en place du thème principale de l’atelier
- Présentation des participantes et participants: Permettre aux participantes et participants de se présenter et de présenter leurs intérêts.
- Diverses sessions techniques : Ces sessions ont présenté des exposés sur des sujets tels que l’évaluation des performances à l’exascale et les avancées dans les simulations à l’exascale pour différentes applications comme les prototypes d’aéronefs durables, la séquestration de CO2, la turbomachinerie, les simulations de dynamo terrestre, les simulations énergétique et dynamique pour les bâtiments urbains, les simulations de mécanique des structures et des fluides, les simulations géoscientifiques et enfin les simulations de turbulence des plasmas. De plus, un expert a fait une présentation sur Kokkos.
- Discussions et tables rondes : Ces sessions ont offert des opportunités aux participantes et participants de s’engager dans des discussions et de partager des idées sur les sujets présentés.
Conférencières et conférenciers invités
- Jean-Pierre Vilotte,chercheur CNRS et membre d’Exa-DI, qui a donné le contexte introductif de l’atelier.
- Eric Savin, de l’ONERA, discutant de l’évaluation des performances à l’exascale pour un prototype d’aéronef durable.
- Henri Calandra de TotalEnergies, sur les simulateurs multiphysiques à l’exascale pour la séquestration et la surveillance du CO2.
- Christian Trott de SNL, présentant Kokkos.
- Julien Vanharen & Loic Marechal, chercheurs Inria, abordant les simulations à l’exascale pour la turbomachinerie.
- Nathanaël Schaeffer & Hugo Frezat, chercheurs CNRS, explorant les applications d’apprentissage automatique dans les simulations de dynamo terrestre.
- Vincent Chabannes & Christophe Prud’homme, enseignants-chercheurs à l’Université de Strasbourg, discutant de la simulation énergétique dynamique pour les bâtiments urbains.
- Olivier Jamond, chercheur CEA, présentant un solveur EDP HPC de nouvelle génération ciblant les applications industrielles en mécanique des structures et des fluides, le projet MANTA.
- Soleiman Yousef d’IFP Energies nouvelles, discutant des problèmes de performance dans les applications géoscientifiques.
- Virginie GrandGirard, chercheuse CEA, discutant du code GYSELA pour les simulations de turbulence des plasmas.
Résultats et impacts
Un résultat très intéressant et stimulant qui a été discuté et décidé lors de cet atelier est la mise en place d’un groupe de travail pour traiter une suite d’applications proxy et de mini-applications partagées et bien spécifiées pour ce motif algorithmique. Plusieurs équipes de démonstrateurs applicatifs ont exprimé leur intérêt à participer à ce groupe de travail qui est en cours de formation et dont la première réunion devrait avoir lieu en janvier prochain.
Les discussions nous ont permis de déterminer les différents objectifs de ce groupe de travail. En particulier, les critères des mini-applications et des applications proxy communes qui seront construites ont été définis. Elles doivent :
- Représenter des algorithmes, des structures de données et des agencements, ainsi que d’autres caractéristiques computationnelles et de communication à travers les différents démonstrateurs apllicatifs.
- Exploiter et intégrer des suites logiques de composants logiciels (bibliothèques, cadres, outils).
- Mesurer les niveaux d’interopérabilité, les gains de performance et/ou le compromis entre les composants, la portabilité des performances, la scalabilité et la qualité logicielle.
- Développer des méthodologies de collaboration et de partage d’intégration continue et de benchmarking avec des outils de performance standardisés pour guider les optimisations, ainsi que des métadonnées de référence et des modèles de spécifications.
Le deuxième objectif principal de ce groupe de travail, qui est également un objectif principal de la série des ateliers, est d’identifier les ressources humaines et les expertises requises pour l’équipe de Calcul et de Données (CDT) qu’ Exa-DI va former et déployer. Dans le processus de co-conception/co-développement, le CDT assurera l’interface entre les projets NumPEx et les équipes des ADs pour mettre en oeuvre la co-conception et le co-développement de la suite de mini-applications et d’applications proxy, ainsi que des modèles de données de référence pour le partage des spécifications et des résultats de benchmarking/testing.
Participantes et participants
- Jean-Pierre Vilotte, chercheur CNRS et membre d’Exa-DI
- Valérie Brenner, chercheuse CEA et membre d’Exa-DI
- Jérôme Bobin, chercheur CEA et membre d’Exa-DI
- Mark Asch, enseignant-chercheur à l’Université Picardie et membre d’Exa-DI
- Julien Bigot, chercheur Inria et membre d’Exa-DI
- Karim Hasnaoui, chercheur CNRS et membre d’Exa-DI
- Christophe Prud’homme, enseignant-chercheur à l’Université de Strasbourg et membre d’Exa-MA
- Hélène Barucq, chercheuse Inria et membre d’Exa-MA
- Guillaume Latu, chercheur CEA et membre d’Exa-MA
- Raymond Namyst, enseignant-chercheur à l’Université de Bordeaux et membre d’Exa-SoFT
- Joshua Bowen, chercheur Inria et membre d’Exa-DoST
- Christian Robert Trott, des Laboratoires nationaux Sandia
- Virginie Grandgirard, chercheuse CEA et démonstrateur d’application
- Youssef Soleiman, de l’IFPEN et démonstrateur applicatif
- Stéphane de Chaisemartin, de l’IFPEN et démonstrateur applicatif
- Ani Anciaux Sedrakian, de l’IFPEN et démonstrateur d’application
- Julien Vanharen, chercheur Inria et démonstrateur applicatif
- Loic Marechal, chercheur Inria et démonstrateur applicatif
- Nathanael Saeffer, chercheur CNRS et démonstrateur applicatif
- Hugo Frezat, chercheur CNRS et démonstrateur applicatif
- Savin Eric, du centre de recherche aérospatial Onera et démonstrateur applicatif
- Denis Gueyffier, du centre de recherche aérospatial Onera et demonstrateur applicatif
- Henri Calandra, de Total Energies et démonstrateur applicatif
- Stefano Frambati, Total Energies et démonstrateur applicatif
- Olivier Jamon, chercheur CEA et démonstrateur applicatif
- Nicolas Lelong, chercheur CEA et démonstrateur applicatif
- Vincent Chabanne, enseignant-chercheur à l’Université de Strasbourg et démonstrateur applicatif
Le superordinateur le plus puissant du monde bientôt disponible ? Le pari optimiste d'Elon Musk avec Dojo
Article initialement publié sur le site de "L'Usine nouvelle" ici
Elon Musk annonce la mise en service fin 2024 de son superordinateur « Dojo », qui sera 100 fois plus puissant que les superordinateurs d’aujourd’hui. Mais les délais et la science permettront-il la réalisation de ce pari ambitieux ? Jean-Yves Berthou, chercheur Inria, et Jérôme Bodin, chercheur CEA et tous deux directeurs de programme de NumPEx, en discute dans cet article de L’usine nouvelle.
Crédit photo Imgix / UnSplash
Le retour de la course aux supercalculateurs entre les États-Unis, la Chine et l'Europe
Article publié à l'origine sur le site du journal "Le Monde" ici
Alors que la miniaturisation est en plein essor, les supercalculateurs se voient dotés d’un nouveau souffle avec l’émergence de nouvelles disciplines de recherche qui demandent un traitement d’un très grand corpus de données, telle que l’intelligence artificielle.
De nouveaux enjeux politiques et économiques en découlent, comme des enjeux de souveraineté. La course au calcul haute performance est-elle la nouvelle course à l’espace ?
© Christian MOREL / LISN / CNRS Images
NumPEx BOF@SC23
La conférence internationale pour l'informatique de haute performance, la mise en réseau, le stockage et l'analyse SuperComputing 2023 aura lieu à Denver du 12 au 17 novembre 2023.
Au cours de cette conférence, un "Bird of a Feather" (BoF) lié au programme NumPEx est prévu, permettant aux participants à la conférence de discuter ouvertement de sujets d'actualité intéressant la communauté HPC.
Plusieurs initiatives (trans-)nationales ont reconnu l'importance cruciale de la co-conception entre les parties prenantes du matériel, des logiciels et des applications sur la voie de l'Exascale et au-delà. Il est considéré comme indispensable pour l'exploitation efficace des ressources informatiques Exascale dans le développement de démonstrateurs d'applications à grande échelle, mais aussi pour préparer des applications complexes à exploiter pleinement la capacité des systèmes Exascale et post-Exascale. Parmi ces projets, on peut citer le projet français NumPEX (41M€) mais aussi le programme EuroHPC, ou encore le projet ECP aux Etats-Unis et le projet FugakuNEXT au Japon. Cependant, ces efforts sont quelque peu déconnectés alors que la communauté gagnerait à partager le retour d'expérience, le savoir-faire commun et à progresser sur les nouveaux problèmes qui se posent à mesure que les machines exascales deviennent de plus en plus disponibles.
En nous appuyant sur les efforts antérieurs de l'International Exascale Software Project (IESP), de l'European EXtreme Data and Computing Initiative (EXDCI) et de la communauté BDEC, nous travaillerons à la mise en œuvre d'un environnement informatique international, partagé et de haute qualité qui se concentre sur les principes et les pratiques de la co-conception. Les partenaires américains, européens et japonais se sont déjà rencontrés et ont identifié une série de domaines pour la coordination internationale (entre autres) :
- Production et gestion de logiciels : packaging, documentation, builds, résultats, catalogues, intégration continue, conteneurisation, LLVM, outils parallèles, etc.
- Durabilité des logiciels
- Technologies et usages futurs et perturbateurs de la santé et de la sécurité au travail (investissements et feuilles de route)
- Recensement des capacités manquantes (à la fois pour les applications et les logiciels)
- Feuille de route des objectifs à court terme en matière de santé publique
- Convergence HPC/AI : ML, modèles ouverts et ensembles de données pour l'entraînement à l'IA,
- Gestion des données FAIR
- Continuum numérique et gestion des données
- Benchmarks et évaluation, co-conception (HW, SW, applications)
- Impact énergétique et environnemental et durabilité
- Usine de collaboration/partenariat : établir des collaborations au niveau international
- Formation
Le BOF proposé offrira une vue d'ensemble des différents programmes et initiatives Exascale du point de vue de la co-conception (mélangeant l'application, la pile logicielle et la perspective matérielle). Ensuite, des partenaires internationaux représentant les principaux centres de calcul d'Europe, des États-Unis et du Japon exposeront et discuteront des problèmes et questions communs.
Les responsables du BoF solliciteront l'avis des participants sur les objectifs de la co-conception et sur l'exploitation et la coordination efficaces des efforts existants en Europe, aux États-Unis et au Japon, consacrés à l'exascale. Les participants au forum seront invités à partager leurs points de vue sur les problèmes et questions susmentionnés. Nous discuterons également des candidats aux démonstrateurs d'applications collaboratives, dont le projet LHC du CERN, les modèles climatiques du GIEC et le projet SKA sont quelques exemples représentatifs. Enfin, nous ferons appel aux contributions des participants.
Lors du BoF, un panel d'experts de NumPEx, ECP, Riken-CC, BSC, JSC et des communautés d'application sélectionnées, soulèvera des questions et sollicitera des contributions dans chacun de leurs domaines respectifs. Les représentants de toutes les agences de financement concernées seront invités à participer et à contribuer.
Le but ultime de ce BOF est de lancer une nouvelle série d'ateliers consacrés aux collaborations internationales entre l'Europe, les États-Unis et le Japon sur le calcul Exascale et post-Exascale.